Le blog de Peter Pan
Elle relève la tête, regarde Philippe, prêt à jouir, murmure :
- Tu aimes ?
La tête de Philippe roule sur le lit. Sa voix est presque inaudible.
- Tellement, tellement, si tu savais…
- Je veux savoir…
Le mouvement de la tête s’interrompt, Philippe rouvre les yeux, la regarde.
- Je veux que tu me fasses la même chose.
- Comment…comment cela ?
- Tu feras ce que je te dirai ?
- Oh oui, Lise, ma chérie.
- Tout, même si ça ne te plait pas, même si ça te dégoûte ?
- Oui…non…rien ne peut me dégoûter…de toi…Dis-moi…
- Mets-toi à genoux, au pied du lit, devant moi. Et maintenant, regarde, donne ta main…
Elle s’assied devant l’adolescent prosterné, ouvre son sexe entre deux doigts.
- Tu vois là, ce bouton ?
- Oui. C’est le clitoris, le point le plus sensible, je sais dit Philippe, un peu vexé de ce qu’elle croie devoir lui faire la leçon sur des connaissances aussi élémentaires.
En fait, il est fasciné par cette grotte rose qui bée devant lui parmi les poils cuivrés, par ces plis et ces replis, ces stalagmites et ces stalactites qui la peuplent, ces dédales luisants où il s’est déjà enfoncé mais qu’il n’a jamais vus d’aussi près. Cela bouge, cela palpite sous ses yeux comme une fleur carnivore, une anémone de mer, une bouche qui l’appelle.
- Si tu le suces comme je viens de te sucer, dit Lise, c’est quelque chose de merveilleux pour moi. Mais il faut aussi passer ta langue tout le long de la fente, la faire rentrer aussi loin que possible, rien n’est plus doux. Tu veux ?
- Oui, souffle Philippe en posant ses lèvres sur sa bouche…
C’est incroyablement doux et tiède, avec un goût de sel et de coquillage, une âcreté marine. Et, dès qu’il a touché, cela remue, vibre, tressaille. Les yeux fermés, Philippe tend la langue, rencontre l’aspérité durcie, s’y attarde, la presse, la lèche. Et Lise commence à gémir, doucement d’abord, puis plus haut. La langue de Philippe quitte le bouton, pénètre dans la fente, s’y enfonce. Lise crispe les doigts dans les cheveux du jeune homme…C’es bon…Cette langue rêche, impatiente, un peu maladroite n’a pas l’assurance, l’habileté de celle d’Amanda. Mais sa maladresse même est exquise, et cette bouche est tout neuve…Lise se cambre, lève une jambe pour mieux s’ouvrir, son pied frôle la cuisse de Philippe, heurte la verge raidie…
- Viens, souffle-t-elle en détachant d’elle les lèvres de Philippe, viens sur moi, je vais te sucer pendant que tu me suceras. Viens…
A Suivre
baisers
Encore !
Baisers
Armandie