Le blog de Peter Pan
Elle ne peut s’empêcher de sourire en pensant à l’essayage de tout à l’heure. Philippe ne s’y serait peut-être pas tellement ennuyé…
- Alors tu n’es pas fâchée ?
- Moi, fâchée ? Je vais te montrer comme je suis fâchée ! Tu disais donc qu’elle te plait, ma robe de Schéhérazade ?
Elle lui plaît tant que Philippe est dévoré par l’envie de caresser ce ventre lisse. Il se sent un peu ridicule, tout nu, avec son membre qui s’est mis à raidir sous le drap, devant Lise qui l’observe avec un petit sourire et continue sa danse du ventre. Elle porte de longs pendants d’oreille dorés qui tintent à chaque mouvement de la tête. Ses mains sont maintenant à la hauteur de ses épaules, paumes en avant, comme si elle voulait repousser quelqu’un, tandis que son ventre, tendu vers Philippe, oscille à moins d’un mètre de son visage. Les pans de la jupe se sont écartés, une jambe passe par l’échancrure, presque immobile. Mais Philippe voit se contracter les muscles qui font naître le balancement provocant du bassin.
Il bande tout à fait maintenant. Cela se voit, même sous le drap. Que faire ? S’il déplace la main pour cacher la protubérance, cela ne fera qu’attirer l’attention de Lise. « Elle a déjà vu, sûrement ». Il cherche quand même à se cacher en se tournant sur le côté. Il s’accoude pour mieux la voir, tend sa main libre vers elle.
- Lise ! Oh, Lise ! Comme tu es belle !
- Pas assez belle pour t’emmener en promenade, pourtant ! Ou alors tu es trop paresseux pour sortir en plein soleil. Tu as donc tellement chaud ?
Elle s’assied sur le bord du lit et pose la main sur son front.
- Mais non, tu es tout frais ! Alors c’est que tu ne veux pas sortir avec moi, dis-le tout de suite !
Elle fait mine de se lever. Pour Philippe, c’est la dernière chance : si elle s’éloigne du lit, il n’osera jamais se lever, tout nu, sexe dardé, pour courir après elle. Il l’attrape dans ses bras, l’attire vers lui.
- Comment peux-tu dire cela ? Reste, Lise, ne t’en vas pas.
- Pourquoi voudrais-tu que je reste ? Je vais te laisser tranquille, seul tu seras bien mieux pour faire la sieste.
- Mais je ne veux pas faire la sieste ! Je veux…Je voudrais…
Philippe n’ose pas dire les mots, mais il trouve les gestes. Sa main se lève vers le boléro comme s’il voulait la glisser par-dessous. Lise l’esquive en riant.
- Tu veux…Tu voudrais…quoi, au juste ? Allons, dis-le !
- Je veux faire l’amour avec toi, bredouille Philippe.
- C’est bien vrai ? Tu ne dis pas ça par politesse ? Rien ne t’y oblige, tu sais ? D’ailleurs le meilleur moyen de savoir…
Elle lui donne une poussée qui le fait basculer en arrière, sur le dos. Le drap s’écarte.
- Mais tu bandes ! s’exclame Lise, comme si elle venait seulement de s’en apercevoir ; tu n’as pas honte ! Tu bandes même fort joliment, ajoute-t-elle en saisissant l’épieu brandi ; tu aimes que je te tienne comme ça ?
- Oh oui ! dit Philippe qui retrouve toute son audace maintenant qu’il n’a plus rien à cacher ; mais je serais encore mieux si tu enlevais ta robe
A Suivre
des baisers pour toi
il me tarde de voir ses premiers émois se concrètiser sous les mains d'un homme après avoir lu ceux sous les mains d'une femme
plein de baisers a toi
Armandie