Le blog de Peter Pan



   Elle le regarde cette fois avec plus d’attention. Quand elle tire sur la peau, le gland jaillit soudain comme la pulpe d’un fruit mûr ; il semble relié au reste par une sorte de soufflet ;  « un minuscule accordéon » pense-t-elle. Il est fendu en son sommet, la fente a l’air d’une petite bouche. Hélène la regarde fixement pour voir si elle s’ouvre et se ferme comme la bouche d’un poisson. « C’est vrai que cela a un peu l’air d’un poisson. Et cette espèce de couture, là, juste à la base, c’est comme une branchie ». Elle passe le bout de l’index dessus. Jacques tressaille.

   - Mouille un peu ton doigt…

   - C’est là que ça te fait plaisir ? demande-t-elle.

   - Oh oui ! Et aussi quand ta main remonte…

   Son doigt est entré dans la fente d’Hélène, mais il est tellement occupé par son propre plaisir qu’il semble avoir oublié la jeune fille. Cette main qui enveloppe son membre est si douce ! Et voilà qu’Hélène se redresse à demi pour le prendre à deux mains et le faire tourner lentement entre ses paumes. Et puis, de nouveau, elle l’encercle d’une seule main tandis que, de l’autre elle poursuit son exploration. Elle arrive à la peau rêche, étrangement plissée, aux petites billes oblongues qu’elle prend entre ses doigts, d’abord l’une, puis l’autre et enfin toutes les deux à la fois.

-         Et là aussi, ça te fait plaisir ?

-         Oh oui ! Encore, n’arrête pas, je t’en supplie…

   Pour Jacques, l’excitation est devenue insoutenable. Il saisit Hélène sous les aisselles, l’aide à se soulever.

-         Viens, assieds-toi sur moi…

   Hélène se laisse faire. Docilement, elle se place, les cuisses béantes, au-dessus du ventre de Jacques.

-         Ouvre-toi bien. Pose-toi sur moi…

   Il écarte lui-même les grandes lèvres sur l’orifice et le clitoris enflammés, puis, la tenant par les hanches, il l’attire vers lui, la place sur son sexe. A ce contact, il est parcouru d’un frisson fiévreux. Il lève les mains pour saisir les seins d’Hélène, il les pétrit. Elle remue contre lui, frotte sa fente humide contre la tige raide qui s’enfonce, ressort, s’enfonce à nouveau, se presse contre le bouton, l’écrase. Hélène sent venir en elle une marée chaude, une plénitude qui l’envahit, qui déborde.

-         Jacques, Jacques, ça vient…Je jouiiis…Aaah !

   Dans un spasme, elle s’abat sur la poitrine du jeune homme. Jacques lui empoigne les fesses, la soulève au-dessus de lui. Son membre érigé se dresse à la rencontre de la fente béante, vient effleurer le clitoris. Jacques a complètement oublié ce que Philippe écrivait « Je ne te ferai pas mal…Je n’entrerai qu’un tout petit peu… »

   Comme un jeune animal en rut, Jacques n’existe plus que par cette tige de chair dure, douloureuse à force d’être tendue, qui a besoin, frénétiquement, de pénétrer, de s’enfoncer pour être enfin libérée de cette tension, de ce sang qui l’engorge…

   D’autres phrases de Philippe lui reviennent par bribes « …elle s’est empalée d’un seul coup…Ma queue dans sa chatte qui l’enserrait de toutes parts…Elle était chaude, ça glissait tout seul ; je me suis enfoncé jusqu’au fond…Elle se penche en arrière, pose la main sur mes couilles… »

-         Penche-toi en arrière, caresse mes…mes couilles ! ordonne-t-il d’une voix rauque.

   Hélène, docile, obéit. Jacques n’en peut plus…La pression de la fente béante sur son gland, et maintenant ces doigts qui le caressent timidement, maladroitement. Il pose les mains sur les hanches d’Hélène, la presse plus fort contre lui. La jeune fille s’abaisse un peu plus, le gland s’enfonce dans la fente, se fraie un chemin à travers des chairs moites et brûlantes…ça y est ! Ça y est, il entre, il va pénétrer jusqu’au bout…Ses mains pèsent lourdement sur les hanches d’Hélène…

Soudain elle se redresse, pousse un cri.

-         Aïe ! Tu me fais mal, espèce de brute ! Pourquoi me fais-tu ça ?

   Dans son vertige, Jacques trouve son excuse où il peut.

-         Mais, c’est Philippe…dans son journal…qui disait…

-         Il me fait ça Philippe ! s’exclame Hélène, furieuse ; il veut me faire ça ! c’est un peu fort ! Tu as failli me déchirer !

-         Je ne savais pas que ça te ferait mal, je te demande pardon, c’était si bon…

-         C’est incroyable quand même, continue Hélène ; j’aurais cru que Philippe serait plus attentif…

   Etrangement, ce n’est plus au jeune maladroit qu’elle en veut, mais à Philippe, l’inspirateur, croit-elle, du geste ébauché par Jacques. Jacques est déçu, honteux, frustré. Il prend dans sa main son sexe encore gonflé, mais qui perd rapidement sa belle apparence.

-         Je n’ai pas de chance dit-il d’un air piteux.

   Il a l’air si déconfit qu’Hélène le prend en pitié.

-         Tu veux que je m’occupe de toi ?

-         Oh oui ! Ce serait…

   Hélène s’assied à côté de lui sur le lit, le prend entre deux doigts et le regarde se raidir. Puis elle entreprend le va-et-vient déjà familier qui amènera Jacques au plaisir. Très vite, le jeune garçon se sent éclater dans un éblouissement au moment où, jet après jet, le liquide nacré se répand sur la main d’Hélène, sur la vieille couverture militaire, sur son pantalon. Il retrouve le même geste pour essuyer la main de sa cousine. Mais quelque chose a changé, subtilement, il ne sait quoi. Il ne sent plus la même joie lui gonfler le cœur, il n’a plus cette impression de complicité extraordinaire qui hier encore le faisait vivre, avec Hélène, dans un monde à part où les autres n’avaient pas accès. Il se sent seul. Il est seul. Hélène s’en va, sans même un geste affectueux, sans un mot.

   « C’est pourtant vrai, pense Jacques, en rajustant ses vêtements, que l’homme est triste après l’amour ».

 

 

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Mar 27 jan 2009 7 commentaires
On suivra avec beaucOUp de plaisir. Merci de ta visite et de ta comm . Bravo pour ton blog , les texts et le photos. BIses
Greg & Clo - le 30/01/2009 à 17h35
Merci à vous et bienvenue
bises
Peter Pan
wouaouhhhhhhh encore du torride!
Coralie Gathor - le 31/01/2009 à 12h47
Merci, mais moins torride que chez toi belle "petite Lope"
bises
Peter Pan
comment prendre ton texte, il a l'air si triste a la fin, cela pourait etre au contraire le debut!! bises tania
tania - le 01/02/2009 à 09h48
Ne t'inquiète pas Tania , la suite va être plus gaie et plus chaude bises
Peter Pan
Ton blog est vraiment tres beau . Je te mets en lien sur le mien , si tu ne le souhaites pas , fais le moi savoir et je rectifierai. Bises Clo
Greg & Clo - le 01/02/2009 à 11h52
Merci à vous et plein de bises
Peter Pan
Nous somme s le 2 Février !!!! tu t fais , nous fais attendre pour la suite !!!
Greg & Clo - le 02/02/2009 à 18h56
Désolé , je sors d'une grosse panne d'ordi
promis je publie la suite ce soir
enattendant, bisous coquins
Peter Pan
heureuse de retrouver le chemin de ton blog, j'ai lu ce dernier article encore avec plaisir. Dans ces premiers émois tu y mets tous les ingrédients: bien sûr que ce n'est pas aussi simple dans la réalité que ce qui est écrit dans un journal, j'aime beaucoup cette notion de réalité liée à ces balbutiements. plein de baisers Armandie
armandie - le 03/02/2009 à 16h56
Merci Belle Armandie, j'apprécie vraiment tes coms et j'ai beaucoup de plaisir à te lire
baisers
Peter Pan
amusant ces deux photos... aurait -elle besoin d'un soutien ?
Coralie Gathor - le 03/02/2009 à 20h01
Crois-tu???
Peter Pan