Le blog de Peter Pan




     Elle rejette les draps loin d’elle pour se regarder. Ses seins ont l’air d’être presque plats dans cette position. Cela l’agace, elle se redresse sur ses oreillers, comme ça, c’est mieux, ils forment une saillie plus marquée. Si elle les serre entre ses mains, comme Jacques le faisait hier, c’est encore mieux, ils commencent à être vraiment gros. Elle les lâche, ils s’écartent un peu, mais les pointes restent dures là où elle les a touchées.

   Elle regarde, au-dessous, son ventre brun, long et plat, à peine marqué par un pli au nombril. Elle se laisse tomber en arrière pour effacer le pli, pose la main sur son ventre avec un sourire d’orgueil. Pas un défaut, il est tout lisse, le nombril est bien rond, parfaitement dessiné. Et, en dessous, une zone blanche très étroite encadre très exactement le triangle de poils noirs, extraordinairement bombé. Elle y passe les doigts. « Comme ils sont frisés ! ». Elle s’amuse à y tracer une raie qui se marque en clair dans le prolongement exact de la ligne sombre qui s’amorce plus bas.

   « Comme je suis belle, se dit-elle, en effleurant son ventre de la main ; c’est dommage, cette tâche blanche, Lise a de la chance, elle peut se bronzer au soleil toute nue, elle ! Au fait, il faudrait que je lui demande si je peux y aller avec elle, quoi, ça ne la gênerait pas de se laisser voir toute nue…Et moi ? Ça me gênerait ? Non, je ne crois pas…enfin…pas vraiment…ça m’exciterait plutôt, elle est si belle. Lise, avec ses seins comme des melons, tout durs, tout dorés, et ses petits poils blonds entre ses cuisses, comme ceux de Maryse…Est-ce que j’oserais les toucher comme ceux de Maryse, est-ce que j’oserais embrasser ses seins, est-ce qu’elle me ferait la même chose, est-ce qu’elle glisserait un doigt dans ma fente, sur mon bouton, en disant  « la pureté est impossible, ma pauvre fille », comme Maryse ?...Oh là là ! Que je suis mouillée ! Bon ! Oui ! Faut y passer, on y va… »

   Elle se lève, va prendre dans son armoire le nécessaire de toilette que tante Lise lui a donné, pour son anniversaire, et dont elle ne se sert jamais. Les flacons sont encore tout neufs. Un miroir grossissant est inséré dans le couvercle. Hélène s’assied sur son lit, les genoux écartés, les pieds accolés par la plante, dans une position de yoga et appuie le miroir sur ses talons. Des deux mains glissées entre ses cuisses, elle s’ouvre, écarte les lèvres brunes qui béent sur l’étrange écrin rouge de velours mouillé. Devant, c’est la perle, presque blanche. Hélène se suce l’index, le pose sur la pointe de chair, la fait bouger doucement dans un mouvement tournant.

   Elle entrouvre la bouche, ses paupières se baissent, elle pousse de petits soupirs saccadés. C’est bon…bon…Mais doucement, mademoiselle, il ne faut pas aller si vite…Elle s’arrête et reprend son examen.

   Un peu plus loin, en arrière, au milieu d’une toute petite saillie, un minuscule trou noir. C’est par là qu’elle fait pipi. Plus loin encore, au centre de la vallée, une sorte d’entonnoir qui ne révèle rien. Elle y met le bout du doigt qui entre facilement ; elle essaye d’écarter les rebords avec les autres doigts, mais cela se referme aussitôt. Alors elle pousse, du fond de son ventre ; et voilà que ça s’ouvre, comme une fleur. Comme c’est étrange ! Cela n’a pas l’air d’un simple conduit, comme elle l’imaginait ; il y pousse des coraux aux formes tourmentées. Elle se relâche, et cette végétation moite se referme sur elle-même comme une anémone de mer.

 

 

                                                  A suivre

  




Lun 29 déc 2008 1 commentaire
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X-Addict - le 18/02/2009 à 05h57