Le blog de Peter Pan
Moi, je ne chercherai jamais à me servir de quelqu’un. Quand je ferai l’amour avec Hélène, mon plaisir sera de la rendre heureuse. Tout ce que j’ai appris avec les autres femmes, je m’en servirai pour découvrir ce qu’elle aime et la satisfaire. Je la prendrai graduellement, j’attendrai qu’elle soit prête. Je la caresserai d’abord, longtemps, je la couvrirai de baisers, des baisers légers, dans le cou, dans le dos, qui lui donneront le frisson. Puis je prendrai sa bouche, tout doucement. Je commencerai par poser mes lèvres sur les siennes, jusqu’à ce qu’elles s’entrouvrent d’elles-mêmes ; j’y passerai la pointe de la langue ; elle se serrera contre moi, excitée, et j’enfoncerai alors ma langue tout entière dans sa bouche ; je poserai une main sur ses seins, elle sera si près de moi que je la sentirai s’ouvrir. Je la ferai alors s’étendre et je la caresserai entre les jambes, elle sera déjà toute mouillée et mon doigt glissera dans ses replis secrets. Je trouverai son…son con (j’ai dû me forcer pour l’écrire, mais Hélène a aussi un con, comme Lise, et cela m’excite encore plus de parler du con d’Hélène que du con de Lise) j’y enfoncerai le bout du doigt. Peut-être aura-t-elle un peu peur ; je la laisserai alors et je recommencerai à l’exciter en caressant ses seins et en l’embrassant ; elle sera déjà habituée à mes baisers, elle me les rendra, elle me donnera sa langue et je l’aspirerai jusqu’au fond de ma bouche…Quand elle sera prête, je remettrai mon doigt dans sa chatte. Je serai patient, je m’y reprendrai à plusieurs fois, autant de fois qu’il le faudra…Petite cousine, ne crains rien, je ne te ferai pas mal. Tu vois, je tâte d’abord avec les doigts, je t’élargis peu à peu, je ne te déchirerai pas d’un seul coup. Je ferai entrer ma queue un tout petit peu, juste le bout. Tu m’arrêteras si ça fait mal. Oh ! Hélène ! Sentir mon gland découvert contre ta chatte ! Je bande rien que d’y penser…Mais je serai très doux, je le jure. Je ferai entrer et sortir mon gland, rien que lui ; tu me serreras entre tes cuisses et je jouirai en toi sans même te déflorer…Et toi aussi tu jouiras, ma chérie, tu sentiras ma queue aller et venir contre ta perle, tu me sentiras à l’entrée de toi ; et je tiendrai tes seins serrés dans mes mains…ou bien préfères-tu des caresses légères ? Tu auras du plaisir, tu gémiras, tu te colleras contre moi et tu jouiras. Et un jour, dans ton plaisir, tu me demanderas toi-même d’aller plus loin, d’aller jusqu’au bout, tu te soulèveras vers moi, tu presseras tes mains sur mes fesses et tu seras déflorée presque sans t’en apercevoir. Tu seras une femme, tu te rends compte ? Et grâce à moi !
Philippe s’arrête et cette fois, n’oublie pas de fermer à clé le cahier noir avant d’aller le remettre dans sa cachette. Il ne faudrait vraiment pas que quelqu’un le trouve ! Et pourtant… Pourtant cela ne lui déplairait pas de faire savoir à Jacques ce qui s’était passé entre Lise et lui. « Ce petit voyeur, ce petit voyou ! » pense-t-il avec hargne.
Philippe jette un dernier coup d’œil dans la glace et se trouve l’air fatigué. « Ça se voit que j’ai baisé ! » se dit-il, fièrement. Il s’asperge copieusement les aisselles de déodorant, choisit une chemise blanche, la boutonne jusqu’au cou, puis se ravise et défait deux boutons. Il enfile un pantalon, se brosse les cheveux, rejette une mèche sur son front, essaye, une dernière fois, mais toujours sans succès, de s’envoyer une œillade langoureuse dans le miroir, et descend dîner.
Ils sont tous là. Lise, près de la
cheminée, est ben train de broder, les yeux baissés sur son ouvrage. Elle porte une robe longue, à volants vaporeux, de couleur pastel. Elle a relevé ses cheveux sur sa nuque. « La parfaite
châtelaine romantique, songe Philippe ; qui veut-elle tromper ? ». Dans un éblouissement, il a la vision des seins de Lise, tout bruns et dressés avec arrogance, du visage de Lise,
assise sur lui et riant, les cheveux plein de soleil. La vision s’accompagne d’une sensation très précise au bas de son ventre. « Non, tout de même pas ici ! Ce n’est pas
possible ! » Philippe détourne les yeux.