Le blog de Peter Pan
- Touche-moi là, souffle-t-elle, plus bas…encore plus bas…
Jacques sent, sous ses doigts, s’ouvrir une fente mouillée, des replis de chair s’écartent, d’autres se hérissent. Le halètement d’Hélène s’accélère, elle se raidit, ses yeux se ferment…Et Jacques, tout à coup, sent qu’il en est le maître, le maître absolu de cette jeune fille qui se donne, qu’il domine…Le pouvoir qu’il se découvre l’emplit d’un tel orgueil qu’il remplace, un instant, tous les autres plaisirs…
- Plus bas, bouge ton doigt, supplie Hélène.
- Pas tout de suite, dit Jacques ; c’est mon tour maintenant. Prends-moi, tiens-moi…fort…
Hélène se redresse à demi, pose la main sur la tige de chair pressée contre sa cuisse.
- Comme c’est dur, souffle-t-elle ; ça ne te fait pas mal quand je serre ?
- Oh non ! C’est bon…Serre encore…Attends, je vais enlever mon short et mon slip, ce sera encore meilleur…
Hélène a un mouvement de recul lorsqu’elle voit surgir en entier le gros gourdin rigide. Mais déjà, Jacques a remis la main sur le ventre, glissé un doigt vers le sillon. Hélène gémit, s’abandonne à nouveau.
- Touche-moi maintenant, ordonne Jacques.
Docile, elle referme la main sur le sexe tendu.
- C’est lisse, murmure-t-elle, c’est tout doux, on dirait une peau de bébé…
- Je vais te faire voir si je suis un bébé ! gronde Jacques en tirant sur le slip qu’il fait descendre, d’un seul geste, jusqu’à mi-jambes.
Hélène se penche, le prend entre ses mains, le contemple. Des veines en saillie parcourent la peau rose ; au bout, une sorte d’ourlet borde une ouverture sous laquelle elle distingue une forme arrondie, plus rouge et plus luisante.
- Serre bien, murmure Jacques, tire un peu sur la peau, vers le bas. Oui, comme ça… C’est merveilleux…
En même temps, il faufile son doigt dans la fente, s’enfonce entre les chairs humides. Hélène soupire, ferme les yeux. Elle se sent toute faible, toute molle. Elle se laisse aller sur le lit, sans lâcher Jacques qu’elle presse convulsivement.
- Oui, dit-elle, d’une voix subitement rauque, oui…là…le bouton dur…caresse-le…
Jacques presse le doigt contre la petite aspérité, le pousse d’avant en arrière, de droite à gauche. Il enfonce son doigt plus loin, là où c’est vraiment mouillé, revient au bouton, reprend son massage, en tournant plus vite, encore plus vite. Hélène le presse encore mais ne bouge plus. Elle ne sait plus qu’elle a des mains. Elle n’est plus qu’un frisson qui monte, un tremblement qui la remplit, qui lui gonfle le ventre, la poitrine, les seins, qui la fait suffoquer, haleter, éclater…Il faut…Il faut que quelque chose se passe…
Et quelque chose se passe…C’est comme une main géante qui la soulève tout entière, qui la plie depuis les fesses jusqu’aux épaules, qui se contracte et se dilate, qui la secoue spasmodiquement, follement, un vent furieux qui la déchire et la tord ; quelqu’un crie, c’est elle, une main se pose sur sa bouche, c’est Jacques…Elle retombe, épuisée, étourdie, les yeux clos. Elle ne s’est même pas aperçue que sa main est couverte d’un liquide blanc et onctueux.
Jacques saute du lit, va prendre la serviette sous le lavabo. Il essuie délicatement la main de sa cousine. Il y a une tache sur le lit. « Tant pis ! Philippe croira que ça vient de lui… ».
Il rejette la serviette, s’étend auprès d’Hélène, pose la main sur le ventre nu, ferme les yeux.
- Tu as aimé ? demande-t-il.
- Mmm, muse-t-elle en se serrant contre lui.
Sa main se niche tout naturellement entre les cuisses du garçon. Un vent léger entre par la fenêtre. Hélène frissonne de plaisir. Ses pointes de seins, encore sensibles, se redressent sous le souffle frais. Elle avance la main entre les jambes de Jacques, touche la chair molle, inerte, l’enferme entre ses doigts, la sent gonfler sous son contact.
« Cette toute petite chose, pense-t-elle, que c’est drôle…Non ! C’est très émouvant, dans le fond, cette chose qui se gonfle et devient vivante dès que je la touche… » Elle s’enhardit, palpe et caresse plus franchement. Jacques grogne. Hélène sent renaître au fond de son ventre la brûlure qui vient à peine de s’éteindre. Jacques est tout à fait dur maintenant. Il se redresse sur le lit, se penche, pose une main sur un sein…Un bruit de moteur monte de l’extérieur.
Ils se lèvent en sursaut. Ils avaient complètement oublié Philippe. C’est lui qui rentre. Il ne faut pas qu’il les trouve dans sa chambre !
Hélène referme sa robe et se rajuste avec un regard de regret pour le lit en désordre. Jacques a du mal à remettre son short sous lequel la bosse se dessine, très nette. Il court remettre le cahier dans sa cachette, replace la planche, vaille que vaille. Pourvu que Philippe ne s’aperçoive de rien ! Ce serait dommage. Maintenant qu’ils ont trouvé le filon, ils comptent bien en profiter…
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je ne manquerai pas de le faire, c'est un oubli
EV.