Le blog de Peter Pan
Elle se penche, lui taquine les lèvres du bout de sa langue, écarte la chemise trempée de sueur sur le torse mince et musclé, y promène les bouts de ses seins, déjà durs à nouveau. Philippe tressaille à ce contact mais garde les paupières obstinément closes. Lise les baise, l’une après l’autre, passe sur elles la pointe de sa langue. Philippe soupire. Lise descend une main qui s’en va contrôler plus bas, beaucoup plus bas, l’effet de ses caresses, et sourit, amusée et émerveillée. « Ah ! Ces jeunes gens ! Il n’y a pas trois minutes et, déjà, le revoici tout brandi ! » Du bout des doigts elle fait glisser la fermeture-éclair du pantalon. Nouveau soupir de Philippe, soupir d’aise, soupir de honte. « Je suis tout mouillé ! » songe-t-il. Lise s’en moque. Ses doigts plongent dans l’échancrure, écartent des étoffes moites, se referment autour du brandon déjà brûlant. Elle détourne la tête, le regarde, sourit encore mais d’un sourire presque tremblant. Il est beau l’animal. Elle est belle la bête, avec sa tête rouge sombre percée au bout de la petite bouche palpitante…
Elle serre les doigts. La bouche palpite plus vite, la tête gonfle, la peau se satine, se moire sous l’enduit luisant qui la couvre. C’est incroyablement bon et doux, cette peau comme une soie qui glisserait le long d’une hampe de fer…N’exagérons rien…de jonc, oui, c’est cela, la texture à la fois douce et ferme d’un roseau, d’un bambou, d’un serpent à sang chaud. La main de Lise monte, descend, monte, descend, le jonc s’épanouit, le serpent se cabre, Philippe se cambre. Il sait ce que Lise lui fait pour se l’être assez souvent fait lui-même. Mais, dans la main de Lise, il se sent devenu tout autre, comme s’il n’était plus vraiment lui…sauf le plaisir qui monte et qui est bien à lui, à part entière. « Elle va me refaire le coup, m’achever comme ça, la garce ! » Mais rien au monde, même pas son indignation de jeune mâle frustré, ne pourrait le faire bouger. Ce qu’elle lui fait est humiliant, mais divin…
Lise laisse rouler la tête de Philippe sur la toile et se redresse sur un coude. Un rayon de soleil frappe les yeux du jeune homme qui se protège de la main et regarde sa tante entre ses doigts écartés. « Elle ne va pas me planter là, quand même, elle ne va pas m’abandonner dans cet état ? »
Lise n’y songe pas. Elle s’agenouille à côté de son neveu et, des deux mains, empoigne son pantalon et son slip qu’elle baisse d’un seul mouvement. Philippe soulève les reins et les fesses pour l’aider, puis retombe. Des deux mains, elle empoigne le ventre de son neveu, force ses cuisses à s’écarter, descend entre les touffes rêches, puis plus bas, sur la peau tendue qui recouvre les deux petits globes ovales. « Si elle voulait…halète ¨Philippe en silence, si elle pouvait…me…les…caresser… » Lise les caresse, les fait rouler entre ses doigts, griffe la peau du bout de ses ongles. Le halètement de Philippe se précipite, se fait grognement, grondement. Sa tête roule de droite à gauche sur la toile qui recouvre le sol caillouteux. Lise se penche sans arrêter se caresse. Entre ses paupières mi-closes, Philippe, devine son sourire, radieux, triomphant.
- C’est bon ? demande-t-elle dans un souffle ; tu aimes ? Dis-le…
- Oh oui, j’aime…J’aime tellement !
- Tu es heureux ainsi ? Tu ne veux rien d’autre ?
- Si, je voudrais…Oh ! Je t’en supplie, tu sais bien…
- Dis-moi, dis-moi ce que tu veux.
- Tu sais, tu sais bien…Je t’en prie, je t’en supplie…
Le sourire s’élargit, la main de Lise s’envole. Philippe la voit se dresser, retrousser sa jupe à deux mains jusqu’au ventre, superbe d’impudeur. Le triangle blond scintille au soleil entre ses longues cuisses brunes…Elle ne portait donc pas de slip ?...Elle enjambe Philippe, les cuisses écartées sur une blessure rouge sang qui s’agrandit peu à peu, tandis que Lise s’accroupit lentement au-dessus du jeune homme, puis s’agenouille, écartelée, comme si elle le chevauchait. Et, comme s’il était devenu un autre, Philippe voit son sexe monter, impérieusement à la rencontre des poils blonds, écartés autour d’une bouche béante et pourpre dont les lèvres l’entourent d’une succion onctueuse. Et, là-haut, l’amazone sourit triomphalement au bon petit cheval qu’elle a si bien dompté.
- Tu me veux ? Souffle-t-elle ; tu bandes pour moi ?
- Oui.
- Dis-le.
- Je te veux.
- Dis tout, dis le reste. Tu bandes pour moi ?
- Oui, je…bande pour toi.
- Tu veux me baiser ?
- Oui, je veux te baiser, te baiser, viens, je bande, gronde-t-il.
A suivre
bises